Ouais.
Un jour de répit et l’aventure continue.
Sauf que personne m’avait prévenue que le champignon atomique de Tchernobyl avait enfin atteint Paris le 25 décembre. Je m’en suis rendue compte ce matin, en allant au Job avec mon heure de retard calculée, pour porter ma mauvaise volonté en étendard.
Rues désertes. Vent sibérien. –
J’ai râlé de concert toute la matinée avec mes 2 collègues rescapés et tout aussi réticents que moi. D’autant qu’on s’est pointés uniquement parce que PatronPatron2 (le 1 est en vacances) nous avait confié, entre deux grattages de burnes, qu’il « ferait un crochet » aujourd’hui. Pour l’instant, pas de crochet. Ce qui fait qu’on ne peut pas se faire la malle discretos. Il faut attendre, et ça sent mauvais la désinformation. Alors que le monde entier s’est évanoui à cause du champignon atomique de Tchernobyl à retardement, nous devons rester là à cliquer sur des liens pour les envoyer à des clients super organisés qui avaient prévu leur tragique disparition et qui nous renvoient des messages automatique d’absence. Tout cela a quelque chose de vain.
Bon, et là j’ai faim. Très faim. Mes collègues sont partis déjeuner et ont fermé la porte à clé. Aucun moyen de l’ouvrir de l’intérieur. Baisée. Ils m’ont dit qu’ils allaient se faire un bon gueuleton. Je suis assurée de ne pas les voir avant quelque temps. J’ai les boules, mais pas leur numéro. Et quand je sortirai, tout ce qu’il restera comme sandwich, ce sera un crudités-rosbeef fripé et gris. Et contaminé.
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